Dracula the un-dead

Publié le par lilou

Dracula TheUnDead-thumb-330x500-26521Dacre Stoker et Ian Holt, Harpercollins, 2009

 

Titre français : Dracula l'immortel

 

Quelques mots sur Dracula... 150px-Dracula1st

 

Le personnage de Dracula, aujourd'hui mythe littéraire et cinématographique, a été créé par l'auteur irlandais, Bram Stoker. L'oeuvre éponyme qu'il publie en 1897,  composée exclusivement d'extraits de documents "authentiques"  (lettres, journaux intimes, rapports psychiatriques, extraits de journaux...) est une merveille fantastique.

 

Le cinéma a, depuis, largement contribué à la postérité du Dracula coppola 01 posterpersonnage de Dracula, que l'on pense au Nosferatu de Murnau (entièrement visionnable sur les youtube) ou encore au chef-d'oeuvre de Coppola : Bram Stoker's Dracula.

 

En 2009, l'arrière petit neveu de Bram Stoker, Dacre Stoker (voir son site :link) , a décidé de publier la suite de l'oeuvre de son aïeul, en s'inspirant de certaines de ses notes originales. Dracula ne serait donc pas mort...

 

L'histoire :

Vingt cinq années se sont écoulées depuis la fin du roman de Bram Stoker. Jonathan et Mina, couple emblématique du premier Dracula, ont eu un fils : Quincey. Ce-dernier rêve de devenir acteur bien que ses parents souhaitent en faire un avocat. Au même moment, à Londres, Bram Stoker fait jouer sur les planches la version théâtrale de son roman. C'est lors d'une représentation au Lyceum que Quincey est plongé dans les affres qu'ont connus ses parents. On retrouvera, au fil des pages, tous les personnages de la version de Bram Stoker.

 

Mon avis :

Comme la première version, le roman de Dacre Stoker se situe à un moment clef de l'histoire de l'Angleterre (fin des années 1800), ce qui lui donne un charme tout particulier et permet aux auteurs de se saisir d'événements historiques connus.

Les auteurs parviennent à moderniser les personnages de la version initiale et à remplacer la tension fantastique de Dracula par le suspens d'un thriller historique (crimes sanglants, meurtrier sanguinaire).

Je regrette tout de même que cette oeuvre soit une narration traditionnelle et pas un roman épistolaire (composé de lettres et de documents authentiques).

 

En bref, un roman brillant, rythmé qui se double d'un intérêt littéraire (il répond à la question  : Comment donner une fin à un chef-d'oeuvre absolu?) et historique.

 

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Publié dans fantastique

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